vendredi 10 décembre 2010

Introduction

« Dans un monde où les scientifiques de demain ne seront plus seulement européens et américains mais aussi bien chinois, japonais, indiens ou pakistanais, la manière dont évoluera le face-à-face entre religions et science déterminera l’avenir de l’homme. » (Claude Allègre, Dieu face à la science, Fayard, 1997, p. 221)
Je crois, comme beaucoup de scientifiques, que l’homme peuplera les autres planètes, qu’il parviendra à vivre aussi longtemps que l’univers, qu’il se transformera en esprit du cosmos. Sans ce grand idéal, nos efforts créatifs sont vains et la vivre n’en vaut pas la peine.
Il est impossible de prévoir l’évolution future de l’homme, de l’intelligence et de la spiritualité. Mais une chose est claire : la Science et la Religion qui jouent les rôles si importants dans la société humaine doivent se reformer et revoir leurs relations.
En 1994, 71% des Français de 18 ans et plus estiment que « de nos jours, chacun doit définir lui-même sa religion indépendamment des Eglises », seulement 16% d’eux sont d’accord avec la proposition : « Il n’y a qu’un seule religion qui soit vraie » (Jean-Paul Willaime, Sociologie des Religions, Paris, PUF, 1995, p. 101-102). Ainsi l’individualisation est un des traits les plus marquants des nouvelles manières de croire. En même temps ce n’est pas un fait totalement nouveau car une certaine liberté de l’interprétation personnelle existe dans tous les systèmes religieux.
Dans ce texte je décris ma religion personnelle et j’expose mes idées sur les relations entre religions et science. Ma conception du monde me permet d’avoir les discussions enrichissantes avec les représentants des différents courants scientifiques et religieux. C’est une tentative de rapprochement de la religion traditionnelle des peuples turco-mongols et de la conception scientifique du monde. Ce rapprochement est relativement facile car il s’agit d’une religion pas fortement dogmatisée et déjà très sécularisée. 

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