vendredi 10 décembre 2010

Conclusion

L’évolution des relations entre religions et science sera déterminante pour l’avenir de l’homme. Je crois que chaque scientifique du futur aura sa religion personnelle.
Les grandes religions monothéistes reconnaissent l’impossibilité de donner une définition du Dieu car la formulation d’une telle définition signifierait la compréhension d’une substance divine infinie par des méthodes finies. 
Nos connaissances sont et seront toujours limitées. La Science nous éclaire une partie de plus en plus importante de la Réalité qui est pourtant infinie. Ainsi notre Savoir sera toujours petit par rapport à l’Inconnu ce qui laisse beaucoup de place au Mystique.
Le Dieu est pour moi l’ensemble de tous les champs et les forces inconnus et de leurs sources, capables d’aider l’homme. C’est suffisant pour moi. Cette interprétation élimine les discussions sur l’aspect du Dieu, sa résidence, son rôle à la création de l’Univers.
C’est aussi un symbole qui me permet de mobiliser mes ressources intérieures connues et inconnues. Dans ce but je pratique les rites, simples et naturelles, de la religion traditionnelle des peuples turco-mongols qui était pendant plus de 1500 ans répandue du Pacifique au Danube. C’était la religion d’Attila et de Gengis Khan. Elle est bien conservée en Yakoutie chez les Sakhas, on trouve ses vestiges en Turquie, en Asie Centrale et en Mongolie.
Le nom turco-mongol du Dieu est Tangra (Tanra, Tangara, Tengri, Tengeri). Sans dogmes figés et déjà très sécularisée, admettant la liberté de l’interprétation, la tangraïsme sakha est compatible avec le conception scientifique du monde. En même temps, elle est tolérante et ne lutte pas contre les convictions des autres. Chacun a le droit de tenir à une conception du monde si sa croyance ne porte pas un préjudice direct aux autres.
Si j’étais né dans un autre coin du monde, je pourrais appeler le Dieu autrement pour m’insérer dans une communauté de pensée et de me sentir partie d'une grande famille ce qui est important pour le bien-être personnel car je considère la richesse immatérielle comme une composante la plus importante de la qualité de la vie.
La richesse immatérielle comprend le savoir-faire et le savoir-vivre personnel, la créativité, etc. La priorité accordée à cette ressource précieuse ne peut plus être considérée comme un idéalisme à l'époque où le savoir joue un rôle de plus en plus central dans la vie économique et politique.
Aujourd’hui, la Science officielle se montre incapable d’aborder plusieurs thèmes qui passionnent des gens, tel que l’effet placebo, les phénomènes dits « paranormaux », les miracles chamaniques, l’existence et la survie d’une âme ou des âmes. Je crois que ces phénomènes ne peuvent être étudiés avec succès qu’avec la participation active des associations et des réseaux des chercheurs passionnés et honnêtes, professionnels et amateurs, qui ne sont pas aveuglés par leurs hypothèses ou croyances. On peut rendre ainsi la culture scientifique accessible à tous.
Je crois aussi, comme beaucoup de scientifiques, que l’homme peuplera les autres planètes et même les étoiles, que l’intelligence existera aussi longtemps que l’univers. Les perspectives des luttes cosmiques de l’Intelligence avec les forces de destruction, de la création d’une conscience globale sont passionnantes. Pour éviter les dangers et vivre plus heureux les hommes doivent être plus créatifs, plus spirituels et plus soudés, mais aussi plus tolérants.  

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